Prague et Dresde

Mercredi dernier, dès l’arrivée de Mathilde à l’aéroport, nous sommes partis pour Prague. Mais après seulement 20 km, STAU ! (= bouchon). Que des STAU, on a fait 60 km en 3 heures, je n’avais jamais vu ca… Impossible d’avancer, on se replie sur les petites routes. Nous passons la frontière tchèque à 22 heures (alors qu’il n’y avait que 300 km…). Mais ce n’est pas fini ! La roue de secours, sans doute mal raccrochée par le garage, nous quitte à 30 km de Prague, dans un grand bruit de métal. Pas de dégâts, ca aurait pu être pire, mais nous ne l’avons pas retrouvée, elle ne sera sûrement pas perdue pour tout le monde !!! Nous arrivons enfin à la Penzion Bartak à minuit, le propriétaire nous attendait. Au lit maintenant…

Jeudi, après une bonne nuit de sommeil, nous partons pour Prague. Dès le RER local, tout est très dépaysant : la langue nous est totalement incompréhensible (aucun rapport ni avec l’allemand ni avec le français), beaucoup de bâtiments en banlieue de type soviétique. Prague est une très belle ville, nous parcourons la vieille ville un peu au hasard des rues. Il y a beaucoup de palais, ca ressemble (un peu) à Florence. Le pont Charles est submergé par les touristes et les vendeurs de souvenirs.

Vendredi, nous nous rendons au château, qui est en fait une véritable ville dans la ville, avec sa cathédrale, ses rues, ses maisons, ses commerces, etc.

Samedi, nous reprenons la route en direction de Prague, en espérant cette fois ne pas perdre le pot d’échappement sur la route ! Nous longeons la Vltava en passant par Litomerice et Usti nad Labem. Après avoir de nouveau traversé la frontière, nous nous rendons au Bastei, qui est un point de vue sur des formations rocheuses très caractéristiques, dans la Suisse saxonne.

Dimanche, nous partons pour Dresde, en train. Pour cela, il nous faut traverser l’Elbe sur une sorte de bac pour piétons : très pittoresque ! Dresde a été presque entièrement détruite pendant la seconde guerre mondiale par des bombardements incendiaires alliés qui ont fait plus de morts qu’à Hiroshima. Les monuments ont aujourd’hui été reconstruits à l’identique.

Lundi, l’heure du retour a sonné, nous nous arrêtons en chemin au camp de concentration de Buchenwald, qui donne un aperçu de la barbarie du régime nazi, puis à Erfurt, ville construite autour de la Gera, très agréable avec le Krämerbrucke (pont avec des boutiques).